POURSUIVRE SA FORMATION

TROUVER DU TRAVAIL

C’est à présent que ces questions vont se poser. Les apprentis vont se décider soit à poursuivre leur formation, soit à intégrer la profession dès juin ou juillet prochain.

Différentes stratégies existent :

Une poursuite déjà imaginée dès le CAP ou le BAC PRO pour un apprenti  sommelier ou barman qui a l’obligation de suivre une formation initiale avant de se spécialiser.

Une poursuite de formation classique pour se perfectionner  en préparant un diplôme supérieur, sur conseil de son maître d’apprentissage qui peut garder son apprenti ou le recommander à un confrère.

Développer ses compétences en production en suivant  une formation en pâtisserie après un CAP cuisine ou l’inverse. Avoir un CAP permet d’en préparer un deuxième en un an (au lieu de deux) en ne passant que les matières professionnelles  (pratiques, technologies, sciences appliquées et arts appliqués)

Chercher son premier CDI à Paris ? En France ? À l‘étranger ?

Commencer à travailler en intérim permet de découvrir plusieurs environnements de travail et de trouver, pourquoi pas,  une bonne opportunité.

Autant de cas différents propres à chaque profil d’apprenti, mais qui doivent être réfléchis avec le maître d’apprentissage, le formateur principal, les parents, les amis, autant de conseilleurs qui ne seront pas les « payeurs » comme l’expression populaire le souligne. 

Mais on ne choisit pas de poursuivre sa formation pour rester « au chaud » c’est-à-dire continuer pour continuer. Nous savons que cette stratégie est sans effet positif pour l’apprenti qui perd son temps et celui de ses pédagogues. Se faire violence et rentabiliser ses jeunes années en prenant de l’expérience dans un métier, c’est se donner l’opportunité de pouvoir reprendre des formations plus tard mais avec un véritable enjeu et une progression recherchée choisie.

L’environnement du salarié a changé, il s’est diversifié dans les différents concepts commerciaux existants aujourd’hui. Le choix est large, la mobilité est possible et recherchée, qu’elle soit locale, nationale ou internationale.  Néanmoins, elle doit être anticipée et réfléchie sous tous ses aspects : juridiques, matériels et logistiques, démarches administratives, logement, transport, etc.

La terre entière reconnaît le savoir-faire français dans les secteurs HCR mais ce sont les bons éléments qui sont recrutés, pas nécessairement les meilleurs. Elle attend des jeunes autonomes, matures, curieux, courageux, ambitieux mais aussi patients.

Nous apportons de l’aide à nos apprentis « entrants, poursuivants et sortants ». Plusieurs dispositifs ont été mis en place dans notre CFA. Notamment les deux salons Emplois-Formation qui auront lieu les 6 avril et 22 juin 2016 dans nos locaux, qui rassembleront 20 à 25 entreprises en recherche d’apprentis ou de salariés.

Notre CV thèque qui permet de diffuser les CV de nos apprentis entrants ou en poursuite de formation. Les informations concernant les poursuites de formation au sein de notre CFA ont été données dans chacune des classes concernées. Les apprenti (e)s ont exprimé leurs vœux. Les conseils de classe statueront et confirmeront ou non la poursuite.

Un conseil, si vous recherchez un emploi : mettez votre CV à jour et remodelez-le en fonction de chaque candidature en mettant en avant les compétences acquises en lien direct avec le poste sollicité. Informez-vous sur l’entreprise que vous sollicitez : histoire, organisation, stratégie de développement. Demandez de l’aide à votre maître d’apprentissage surtout si les relations avec lui ont été satisfaisantes. Il sera fier de recommander, si l’occasion se présente, un apprenti sérieux et bien formé.

Retenez aujourd’hui que toutes les possibilités existent et se complètent. Poursuite immédiate, reprise de formation plus tard, VAE (validation des acquis de l’expérience) DIF (droit individuel à la formation), formation continue, formation qualifiante, etc.

Dans le domaine du service clientèle en hébergement ou restauration, pensez à réaliser une expérience d’immersion dans un environnement anglophone  de 6 à 12 mois. Cela vous permettra d’améliorer vos connaissances en anglais, surtout à l’oral, et ainsi évoluer plus facilement.

Dans tous les cas : bon vent ! Et bonne chance (qui ne sourit qu’aux audacieux !).