Rencontre avec Nabil Zemmouri, cuisinier autodidacte et ambassadeur de l'EPMT

Cuisinier passionné au parcours singulier, Nabil Zemmouri s’est imposé sur les réseaux sociaux comme une figure montante de la gastronomie accessible et engagée. Depuis avril 2025, il se forme aux côtés des apprentis et formateurs de l’EPMT pour perfectionner sa technique en vue des concours. Une collaboration fondée sur la transmission, l’exigence et le partage. 


Votre parcours est atypique et inspirant : qu’est-ce qui vous a conduit à vous lancer dans la cuisine, et comment avez-vous construit votre notoriété sur les réseaux sociaux ? 

Tout a commencé très tôt, dans la cuisine familiale. Ma mère cuisinait avec amour pour ses enfants, et j’ai voulu suivre ses pas. Par la suite, j’ai eu la chance de croiser sur ma route des chefs emblématiques. Pendant le Covid, la restauration s’est arrêtée brutalement. Ce moment de pause m’a amené à explorer un autre terrain d’expression : les réseaux sociaux. C’est devenu un espace de partage, de transmission et de lien direct avec un large public. 

Pourquoi avoir choisi de vous rapprocher de l’École de Paris des Métiers de la Table ? 

L’EPMT est une institution reconnue, au rayonnement solide, dont de nombreuses figures de la gastronomie sont issues. Mais c’est aussi une école qui a du cœur : mon association a été chaleureusement accueillie à plusieurs reprises dans le cadre de projets caritatifs. Cette générosité et cette ouverture m’ont donné envie d’aller plus loin avec elle !  

Quels apports concrets retirez-vous de votre accompagnement technique à l’EPMT, notamment dans la perspective des concours culinaires ? 

Ce que j’apprécie à l’EPMT, c’est de pouvoir me replonger dans les fondamentaux. Je révise les gestes de base, parfois oubliés dans le rythme effréné des cuisines professionnelles. Je m’exerce aussi sur les normes d’hygiène, qui évoluent constamment, et je bénéficie d’un regard exigeant sur mes pratiques. Je suis également en contact avec de nombreux apprentis qui préparent des concours d’envergure, comme les MAF ou des émissions télévisées. On échange, on se challenge. C’est une dynamique extrêmement stimulante. 

Vous partagez régulièrement vos immersions dans nos cuisines avec votre communauté : que souhaitez-vous transmettre à travers ces contenus ? 

Je veux montrer que l’EPMT est une école accessible, bienveillante et exigeante à la fois. L’ambiance y est sereine, le respect mutuel palpable. Il y a une vraie entente entre les élèves et l’équipe pédagogique. Je souhaite que mes abonnés découvrent cette réalité et qu’ils osent franchir la porte de l’école. Beaucoup ignorent encore qu’elle est gratuite avec l’apprentissage, ouverte à toutes les vocations sérieuses. Je veux être un relais positif, pour inciter les jeunes à s’y inscrire. 

En tant qu’ambassadeur de l’école, vous êtes au contact des jeunes en formation. Que retenez-vous de vos échanges avec les apprentis de l’EPMT ? 

Ils sont connectés, curieux, très informés. Beaucoup me suivaient déjà sur les réseaux, ce qui crée tout de suite une proximité. Mais au-delà de ce lien, j’apprends autant d’eux qu’ils apprennent de moi. Leur manière d’appréhender les métiers évolue, ils sont rapides, agiles, et ont une vision claire de ce qu’ils veulent. C’est un vrai plaisir de transmettre, mais aussi d’écouter et de m’enrichir à leur contact. 

Si vous deviez résumer en une phrase l’esprit de cette collaboration, que diriez-vous ? 

Ce partenariat, c’est un peu comme une famille. Il y règne une ambiance chaleureuse, saine, que je n’ai retrouvée dans aucune autre école jusqu’à présent !