Nicolas Wictorsson, 20 ans, passionné depuis l’âge de 12 ans

  •  Médaille d’argent régionale au MAF Chocolatier de 2019 
  •  Médaille d’or nationale dans la catégorie Dessert de restaurant lors de la finale du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » qui s’est tenue en 2020 
  • S’est vu remettre sa médaille d’or le 21 juin lors d’une soirée organisée au Théâtre du Châtelet  

Parlez-nous de vous…  

  • Quel est votre profil, votre parcours ?  
J’ai débuté ma formation en Haute-Savoie par un CAP Pâtisserie. Ensuite, je suis entré à l’EPMT où j’ai successivement préparé une MC Chocolatier (en alternance à la Maison du Chocolat), suivie d’une MC Pâtisserie (en alternance au Shangri-La). En termes de parcours professionnel, à la fin de mes études, j’ai tout d’abord travaillé en CDD à la Maison du Chocolat dans l’atelier décors, avant d’intégrer récemment en CDI, comme chocolatier, la Maison Hawecker, tenue par Frédéric Hawecker, MOF Chocolatier en 2011. 
  • Quelle(s) création(s) réalisez-vous aujourd’hui ou allez-vous réaliser ?  
L’équipe dans laquelle je travaille s’occupe de réaliser les bonbons de chocolat et confiserie, en plus des montages commerciaux. Je me sens très à l’aise sur l’organisation et l’exécution. C’est une de mes facettes préférées.  

  • Quels souvenirs gardez-vous de votre concours ? L’événement marquant ?
Bizarrement ce n’est pas l’annonce du titre. Mais c’est d’écouter « Shoot to Thrill » de AC/DC sur le trajet dans le camion, à 5h du matin, le jour de la finale du concours !!

  • Lors du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France », vous avez réalisé une création originale. D’où vous est venue l’idée ? Pourquoi ? 
L’idée était de mettre en avant les produits français venant de petits producteurs à travers un dessert de cuisinier, avec un assaisonnement agréable au palais.   
Le plus dur, mais le plus grisant, était de respecter le produit et d’exacerber son goût propre.  

  • Avez-vous un produit phare/une recette phare ? 
Pour moi, le produit phare c’est l’agrume. Bien sûr, je m’attaque à des produits qui me sont chers et je sais que je les travaillerai jusqu’au bout du bout pour en tirer le maximum.

  • Où vous voyez-vous après ? Une possible évolution ?  
C’est toujours compliqué de dire où l’on se voit dans 3-7-10 ans, mais dans l’idée c’est de faire mes preuves au travail et à travers les concours dans un second temps.  
Pour ce qui est du statut ce sera à mes mentors d’en décider ! 

  • Auriez-vous un conseil à donner aux futurs apprentis ?
Je dirais, faire le maximum de choses sans utiliser de balance, et avec le temps on se détache de la précision, pour gagner en créativité. Travailler et une fois que tout semble parfait, déchirer la feuille et refaire minute après minute et année après année.